Le berger
En Corse, l’élevage ovin est pratiqué depuis des siècles, façonnant le paysage et la culture. Les bergers (i pastori) jouaient depuis longtemps un rôle important. Connus pour leurs expertises dans la gestion des troupeaux et leur connaissance des terrains montagneux, ils sont réputés pour leur relation étroite avec leurs bêtes et leurs capacités à les conduire sur des terrains escarpés et parfois difficiles d’accès ; utilisant traditionnellement des chiens ; élevés pour être intelligents, agiles et protecteurs ; afin de les aider à garder et guider le bétail.
Souvent nomades, se déplaçant à travers les montagnes en fonction des saisons et des disponibilités de pâturages, cette pratique, connue sous le nom de transhumance, permet aux animaux de se nourrir d’herbes fraîches et de plantes aromatiques des différentes régions de l’île.
Cependant, il convient de noter que ce métier est confronté à des défis modernes tels que la concurrence des produits importés et les contraintes économiques. Malgré cela, les bergers corses continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation des traditions et de l’écosystème de l’île.
Le charbonnier
Les charbonniers (i carbunari) utilisent depuis longtemps une technique appelée « carbonisation » pour transformer le bois en charbon. Le processus implique la combustion dans des conditions contrôlées avec un apport limité d’oxygène permettant de retirer l’humidité et les composants volatiles afin d’obtenir un matériau plus dense, avec une teneur en carbone plus élevée : le charbon de bois. Les charbonniers étaient présents dans les forêts corses, où ils utilisaient principalement des essences locales, telles que le chêne-liège et le châtaignier. Cette activité était souvent saisonnière et impliquait un travail manuel intensif, y compris la coupe, la construction des meules* et la surveillance du processus.
*entassement de bois recouverts de couches d’herbe, de mousse et de terre, elle doit être étanche à l’air afin d’obtenir la pyrolyse.
Le forgeron
Un personnage qui jouait un rôle déterminant dans la société corse, c’était le forgeron (u stazzunaru). Il fabriquait et réparait tous les outils nécessaires à l’agriculture, ferrait les chevaux, se transformait en vétérinaire pour soigner un animal malade, en dentiste pour arracher une dent, ou en médecin pour guérir certaines douleurs comme la sciatique. Il était à même de fabriquer la totalité des outils agricoles, serpe longue emmanchée, faucille, tous les modèles de pioches et enfin les outils tranchants comme la hache. Sa principale activité était néanmoins la maréchalerie. Pour les chevaux, les fers à sept trous, six pour les mulets et cinq pour les ânes. Les clous étaient forgés sur place.
Les vanniers
La vannerie (a spurtelleria) est l’art de fabriquer des objets tressés à partir de matériaux naturels tels que l’osier, le jonc ou la paille. En Corse, cette pratique artisanale est profondément enracinée dans la culture insulaire et a été transmise de génération en génération. Les artisans vanniers utilisent principalement l’osier, qui est abondant sur l’île. C’est un matériau flexible et résistant qui permet de créer une grande variété d’objets. Les techniques de tressage sont variées et permettent de réaliser des paniers, des corbeilles, des chapeaux, des sacs et d’autres objets utilitaires ou décoratifs. Cet art est connu pour son esthétique unique et son savoir-faire traditionnel. Les motifs utilisés sont souvent inspirés de la nature, avec des motifs floraux, des représentations d’animaux ou des symboles. De nos jours, la vannerie insulaire est toujours pratiquée par un nombre limité d’artisans.
Les vanniers
La vannerie (a spurtelleria) est l’art de fabriquer des objets tressés à partir de matériaux naturels tels que l’osier, le jonc ou la paille. En Corse, cette pratique artisanale est profondément enracinée dans la culture insulaire et a été transmise de génération en génération. Les artisans vanniers utilisent principalement l’osier, qui est abondant sur l’île. C’est un matériau flexible et résistant qui permet de créer une grande variété d’objets. Les techniques de tressage sont variées et permettent de réaliser des paniers, des corbeilles, des chapeaux, des sacs et d’autres objets utilitaires ou décoratifs. Cet art est connu pour son esthétique unique et son savoir-faire traditionnel. Les motifs utilisés sont souvent inspirés de la nature, avec des motifs floraux, des représentations d’animaux ou des symboles. De nos jours, la vannerie insulaire est toujours pratiquée par un nombre limité d’artisans.
Le meunier
La vannerie (a spurtelleria) est l’art de fabriquer des objets tressés à partir de matériaux naturels tels que l’osier, le jonc ou la paille. En Corse, cette pratique artisanale est profondément enracinée dans la culture insulaire et a été transmise de génération en génération. Les artisans vanniers utilisent principalement l’osier, qui est abondant sur l’île. C’est un matériau flexible et résistant qui permet de créer une grande variété d’objets. Les techniques de tressage sont variées et permettent de réaliser des paniers, des corbeilles, des chapeaux, des sacs et d’autres objets utilitaires ou décoratifs. Cet art est connu pour son esthétique unique et son savoir-faire traditionnel. Les motifs utilisés sont souvent inspirés de la nature, avec des motifs floraux, des représentations d’animaux ou des symboles. De nos jours, la vannerie insulaire est toujours pratiquée par un nombre limité d’artisans.
Les cordonniers
La vannerie (a spurtelleria) est l’art de fabriquer des objets tressés à partir de matériaux naturels tels que l’osier, le jonc ou la paille. En Corse, cette pratique artisanale est profondément enracinée dans la culture insulaire et a été transmise de génération en génération. Les artisans vanniers utilisent principalement l’osier, qui est abondant sur l’île. C’est un matériau flexible et résistant qui permet de créer une grande variété d’objets. Les techniques de tressage sont variées et permettent de réaliser des paniers, des corbeilles, des chapeaux, des sacs et d’autres objets utilitaires ou décoratifs. Cet art est connu pour son esthétique unique et son savoir-faire traditionnel. Les motifs utilisés sont souvent inspirés de la nature, avec des motifs floraux, des représentations d’animaux ou des symboles. De nos jours, la vannerie insulaire est toujours pratiquée par un nombre limité d’artisans.
Le chaudronnier/rétameur
En corse, le mot désigne les deux métiers. Beaucoup plus que chaudronnier, u paghjulaghju, le rétameur faisait les soudures, rétamait les fourchettes et les cuillères qui étaient en ce temps là en fer. Avec de l’étain, il bouchait les trous des casseroles. Mais le véritable professionnel était celui qui fabriquait tous les ustensiles de cuisine de qualité en fer ou en cuivre. Spécialisés dans la fabrication, la réparation et la transformation de pièces métalliques. Ils créaient principalement des structures sur mesure.
Les muletiers
Les muletiers (i mulatteri) font référence à une tradition ancienne de l’île, où les mules étaient utilisées comme principal moyen de transport pour traverser les montagnes escarpées et les sentiers difficiles d’accès. Spécialisés dans l’élevage, l’entraînement et le dressage des mules pour les utiliser dans le transit de marchandises, les déplacements et même pour l’agriculture. Historiquement, ils jouaient un rôle crucial dans l’économie de l’ile. Transportant des cargaisons diverses, allant des produits agricoles aux matériaux de construction, en passant par les marchandises pour les marchés locaux. Leurs connaissances des sentiers de montagne et leurs habiletés à manoeuvrer les bêtes étaient essentielles pour assurer l’acheminement sûr et efficace des marchandises.
Le marchand ambulant colporteur
Les marchands ambulants étaient des commerçants itinérants qui parcouraient les villages et les régions rurales de l’île pour vendre une variété de produits. Ils étaient souvent des personnages bien connus dans les communautés rurales. Jouaient un rôle vital en apportant des produits et des biens aux personnes qui vivaient loin des centres urbains et des magasins. Leur passage était attendu avec impatience par les habitants des villages qui avaient ainsi l’occasion de se procurer des produits frais et d’échanger des nouvelles. En langue corse, il existe de nombreux mots pour les désigner. U scatulaghju, u bancarotta qui apportait souvent les objets de la ville, l’arrutinu (l’aiguiseur), u traculinu ou autre carritteru (charretier).
Traduzzione in francese
L’evuluzioni di i mistieri anziani in Corsica sò stati aiutati da i cambiamenti ecunomichi, suciali è tecnulogichi. Certi mistieri tradiziunali sò stati trasformati pà adattassi à i realità novi. Eppuru, i mistieri novi sò isciuti in risposta à i bisogni novi di u marcatu è à l’uppurtunità ufferti da u turisimu è i tecnulugii novi.